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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 00:00

On pourra relire ce message intéressant paru sur impro-france.com. Pascal y parle de l'impro aux USA et notamment du coaching. L'auteur considère, vu des US qu'il y a deux personnes aujourd'hui dont les idées prédominent : Keith Johnstone et Mike Napier. Que ces deux maîtres de l'impro mettent particulièrement en avant la spontanéité et la vivacité. Il y a longtemps que j'ai supprimé tout recours au coaching dans mes ateliers. Le coaching existe uniquement sous forme de brain storming, il se réduit pour moi à un art de chercher une idée cohérente le plus rapidement possible. Cette technique peut être utile parfois pour un type d'improvisation que je nommerais "impro avec coaching" ou même "impro avec ébauche de canevas". L'improvisation la plus naturelle étant celle qui démarre sans coaching. De mon point de vue, le coaching est à manipuler avec précaution et surtout il est à supprimer dans les ateliers. Sauf lors d'exercices dédiés. Il donne de mauvaises habitudes aux débutants qui n'osent plus jamais aller sur scène, sans avoir une idée de départ, avant de s'en débarrasser comme un fardeau. Même s'il peut être bon d'avoir une source d'inspiration, le coaching devrait être considéré comme un plus, une cerise sur le gâteau et non comme une norme. En ce sens, il pourrait être utile en spectacle, mais pas en atelier. Cette idée me met en porte à faux, parfois, avec les pratiquants du match d'impro. Alors que le coaching est une pratique correspondante au format du spectacle d'impro, il n'est pas inhérent à l'improvisation. J'adore en atelier, voir des joueurs se projeter sur scène sans avoir la moindre idée de ce qu'îls vont dire dans la seconde qui va suivre...

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